Page:Omar Khayyám - Rubba'Hyyat, Charles Grolleau.djvu/169

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

,. -•( 155 )-La vie humaine, la vie véritable, du moins : celle de l’adepte est comparée à un voyage. "" L’écrivain Soufi, ..Jlziz lbn Muhammad Nafasi, dans son livre intitulé Al-Maqsadur’I Aqsa, traduit en anglais par le professeur Palmer (Orienta.l Mysticism, Cambridge, 1867), décri/ ainsi le voyage (Safar) : - Quand un homme, possédant les qualités requises - faculté rationnelle pleinement développée - se tourne vers les maîtres pour résoudre ses doutes et ses incertitudes concernant la nature de la Divinité, il est appelé Talib « Chercheur de Dieu ». - S’il manifeste plus vivement son réel désir de poursuivre sa recherche conformément à leur système, il se nomme M urid, « qui incline, est porté vers ». - Se plaçant alors sous l’autorité spirituelle de quelque chef éminent de la secte, il part réellement et devient un Salik, « Voyageur » dont l’unique souci n’ est plus désormais que de vivre dans une dévotion parfaite, afin de parvenir à la connaissance de Dieu. - JI est exhorté à servir Dieu, premier pas vers la connaissance. C’est la première étape : Ubidiyah, « Service ». - Quand, en réponse à ses prières, l’attraction divine a développé son inclination vers l’amour de Dieu, il est dit avoir atteint l’étape lshq, « Amour ». (Ce mot, qui désigne plus spécialement l ’ amour sensuel •