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Page:Omar Khayyám - Rubba'Hyyat, Charles Grolleau.djvu/25

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traductions ? Ce serait fermer la porte qu’elles entr’ouvent, du moins, et qui laisse filtrer de nouvelles lueurs de l’universelle Beauté. Ce serait, en tout cas, laisser sans aliment le désir légitime et très fécond d’aller, à travers elles et par elles, vers le chef-d’œuvre lui-même.

Quand il s’agit, d’ailleurs, d’un chef-d’œuvre incontesté, les différences que l’on note entre les traductions et l’original sont intéressantes, parce qu’elles révèlent, si elles ne procèdent pas de l’incapacité du traducteur, les multiples motifs d’émotion que contenait intrinsèquement cet original.

Que ceci serve de préambule et d’excuse à la traduction des Quatrains d’Omar d’Kháyyám, offerte par nous au lecteur français. Cette traduction se justifie, du reste, par ce fait que de nombreux manuscrits existent, tous reflétant