Page:Oppert-L'immortalité de l'âme chez les Chaldéens, 1875.djvu/21

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
14
DE L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME,

M. Oppert.
55. — « Pourquoi, gardien, m’enlèves-tu la ceinture en pierres précieuses de ma taille ? »

56. — « Entre, Déesse, car ainsi le veulent les lois de la Souveraine infernale. »

57. Il la fit entrer dans la sixième porte, la toucha, et lui enleva les bracelets de ses pieds et de ses mains.

58. — « Pourquoi, gardien, m’enlèves-tu les bracelets de mes pieds et de mes mains ? »

59. — « Entre, Déesse, car ainsi le veulent les lois de la Souveraine infernale. »

60. Il la fit entrer dans la septième porte, la toucha, et lui enleva le jupon qui couvrait sa pudeur.

61. — « Pourquoi, gardien, m’enlèves-tu le jupon qui couvre ma pudeur ? »

62. — « Entre, Déesse, car ainsi le veulent les lois de la Souveraine infernale. »

63. Après que Istar fut descendue à l’Aral,

64. Allat la regarda et se moqua d’elle à sa figure.

65. Istar ne se posséda plus, et se rua sur elle.

66. Allat ouvrit sa bouche et parla,

67. Au Dieu qui fixe les destinées (Namtar), elle fit connaître ses volontés :

68. « Va, Dieu des destinées, (écoute mes ordres).

69. Emmène-la, de soixante (maladies accable) Istar,

70. La maladie des yeux (sur ses yeux),

71. La maladie des côtés (sur ses côtés),