112. Orne les frises des chapiteaux :
113. Fais sortir le dieu Anounnaki[1] ; assieds-le sur le trône d’or.
114. Istar, prends et reçois de lui les eaux de la vie. »
115. Namtar a été, a nettoyé le sanctuaire éternel ;
116. Il a orné les frises des chapiteaux.
117. Il a fait sortir le dieu Anounnaki et l’a fait asseoir sur le trône d’or.
118. Istar a pris et reçu de lui les eaux de la vie.
119. À la 1re porte, je l’ai fait sortir ; je lui ai rendu le voile de sa pudeur.
120. À la 2e porte, je l’ai fait sortir ; je lui ai rendu les pierreries de ses mains et de ses pieds.
121. À la 3e porte, je l’ai fait sortir ; je lui ai rendu la ceinture ornée de pierres de sa taille.
122. À la 4e porte, je l’ai fait sortir ; je lui ai rendu les parures de sa poitrine.
123. À la 5e porte, je l’ai fait sortir ; je lui ai rendu les pierres précieuses de son col.
124. À la 6e porte, je l’ai fait sortir ; je lui ai rendu les pendants de ses oreilles.
125. À la 7e porte, je l’ai fait sortir ; je lui ai rendu la grande tiare de sa tête. »
126. Ainsi sa libération tu n’as pas opérée secrètement et à cause de cela…
La tablette finit par quelques lignes très-obscures où il est de nouveau question du « Fils de la vie, sa jeune passion » à qui l’on présente « les eaux sublimes » et du jour de la fête du Fils de la vie. »
- ↑ L’esprit de la terre, roi de l’Hadès ; on l’identifie quelquefois avec Anou et Bel. L.