133. … Le Maître des Destinées, lui (à Allat) imposa silence.
134. Elle remplit de pierres des yeux le vide de ses genoux ;
135. « Elle ne m’a pas endommagé une seule côte,
136. (Et cependant), du temps du Dieu Rejeton, on m’a ravi la coupe d’albâtre, on m’a ravi avec elle l’anneau de cornaline ;
137. Avec lui on m’a ravi les enchanteurs et les enchanteresses ;
138. Qu’ils remontent par les sacrifices, qu’ils flairent notre encens !… »
La fin de ce récit est très-obscure, surtout les lignes qui précèdent celles de la fin. Aussi ne proposons-nous pas notre traduction avec cette confiance que nous peut inspirer le reste de notre traduction. Les douze dernières lignes n’ont pas été traduites par nos prédécesseurs, quoique les trois dernières soient complètes, et que le sens en soit presque certain. L’obscurité qui enveloppe ce passage provient des allusions à certains objets mystiques, dont nous ignorons l’histoire.
Nous ne savons rien de la disparition des Enchanteurs et des Enchanteresses ; l’explication de ce terme, inconnu aux savants auxquels nous succédons, se trouve dans une glose grammaticale[1].
Le petit dieu Rejeton, qui joue un rôle à la fin de l’inscription, a probablement inspiré le commencement du document qui se reliait à une autre narration.
Les premiers versets contiennent évidemment un ordre ; cela ressort du suffixe de la première personne, qui finit la première ligne, et ainsi s’explique la répétition qui se trouve dans les versets 2 et 3.
La description de l’enfer n’est pas un des passages les plus
- ↑ M. Lenormant, qui a copié ce texte sur les documents inédits, a commis dans son travail une petite erreur, il écrit danninnu. Le mot est unninnu (p. 45).