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Page:Orain - Au pays de Rennes.djvu/59

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LE THABOR

Le jardin des plantes qui, autrefois, était séparé du Thabor par une grille en bois en fait maintenant partie.

De magnifiques serres, construites en 1862 et 1863, sont l’œuvre de M. Martenot, architecte de la ville, qui a également édifié le kiosque élégant dans lequel la musique municipale et celles de la garnison se font entendre le jeudi et le dimanche.

Le 9 Août 1890 a eu lieu la pose, au jardin des plantes, du premier des quatre groupes décoratifs que M. Lenoir, Directeur des Beaux-Arts a offert, à la Municipalité de Rennes pour l’ornement de sa promenade.

Il a pour sujet l’enlèvement d’Euridyce. C’est certainement une œuvre remarquable.

Enfin une grille monumentale, calquée sur celle du parc Monceau, à Paris, a remplacé celle qui existait à l’entrée du Thabor.

En face de cette grille est la rue Saint-Melaine, l’une des vieilles rues de Rennes. Émile Souvestre y demeurait lorsqu’il suivit les cours de notre école de droit.

Il s’en souvint plus tard en écrivant l’un de ses romans les plus intéressants : « Riche et Pauvre » ; une partie de l’intrigue de son livre se déroule rue St-Melaine.

Nous allons maintenant voir la promenade de la Motte, ainsi que les ruines d’un ancien hôtel, rue Saint-Georges, qui fut autrefois l’opulente demeure d’un conseiller au Parlement de Bretagne.