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toires ; il ne commettra ni ne permettra aucune attaque contre les possessions ou les droits des chefs ses voisins.

Art. 3. — Dans le cas d’une violation des précédens articles, ou d’une atteinte portée à l’amitié qui doit unir les deux gouvernemens, ce traité sera considéré comme nul.

Le quatrième et dernier article règle l’échange des ratifications.

Après la conclusion du traité, M. Metcalfe partit le 1er mai suivant. Toutes les difficultés avec Randjit Singh furent dès-lors aplanies ; et depuis on n’a plus eu qu’à rendre nos rapports avec lui plus étroits par des lettres amicales, et des échanges de présens. Cependant les officiers anglais résidant sur la frontière reçurent ordre de surveiller sa conduite, de demander avec insistance réparation dans tous les cas où il pourrait violer le traité, soit en s’interposant entre les chefs et serdars à l’est et au sud du Satledj, soit en attaquant leurs droits et leurs territoires. Cette ligne de conduite suivie jusqu’à ce jour avec persévérance a délivré Randjit Singh de toute crainte pour lui-même :