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tion dans l’héritage paternel. Cette tentation offerte à l’avarice du souverain de Lahor lui fit ajourner pour quelque temps ses desseins sur le pays, et il conféra à Gandha Singh le châle et le turban, signes de l’investiture. Une dispute entre le chef de Goudjrat et son fils vint bientôt lui offrir une occasion opportune ; il les expulsa tous les deux et confisqua leur territoire[1]. Il s’avança ensuite à l’est du Djilam jusqu’à Sahiwal, exigeant des tributs et des contributions des Beloutchis et autres chefs musulmans du pays.
Le 2 février, au milieu de ees opérations, on vint annôncer à Randjit Singh que Shah Shoudja, forcé de fuir devant la puissance de
- ↑ Khoushwakt Raï dit que pendant que Goulab Singh passait au camp de Randjit Singh, Sabeb Sing, de son côté, s’enfuyait à Bhuisbar, et qu’ainsi tout le territoire, le trésor tombèrent sans coup férir au pouvoir de Randjit Singh. Un djagir du revenu de 12, 000 roupies fut donné à Goulab Singh. Les dépouilles de cette famille rapportèrent, dit-on, cinq ou six lakhs de roupies et soixante-dix villages. En 1810, Saheb Sing obtint pour lui-même un djagir du revenu de 25, 000 roupies. (Note de l’auteur.)