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la famille d’un souverain imbécille, qui ne régnait que de nom.

La nouvelle de ces événemens détermina Randjit Singh à passer l’Indus avec son armée dans la saison qui suivit. La politique lui faisait un devoir de venger la défaite qu’un détachement sikh avait essuyée de la part des mahométans de Khatak. Les troupes réunies en octobre s’avancèrent sous le commandement personnel de Randjit Singh, et perdirent quelques hommes au passage du fleuve. Les forteresses de Kheïrabad, Djaghira, et le pays situé sur cette rive furent soumis et occupés, sans faire de résistance immédiate. Firoz Khan, chef de la tribu de Khatak, fit sa soumission, et Randjit Singh s’étant assuré de ne point rencontrer de forces capables de tenir la campagne contre lui, s’avança sur Peshaver. Il y entra le 20 novembre, le gouverneur Yar Mohammed Khan se retirant devant les Sikhs jusque dans les montagnes occupées par les Yousoufzis, tribu Afghane.

Randjit Singh resta trois jours à Peshaver avec son armée et se retira y laissant pour gou-