Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/234

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composaient que de nouvelles levées et étaient incapables de lutter avec les bataillons disciplinés de Misar Dewan Tchand d’ailleurs beaucoup supérieurs en nombre. Le 5 juillet les Sikhs ayant reçu des munitions et des renforts de leur arrière-garde, s’avancèrent sur Sopeïn et attaquèrent l’armée cachemirienne aussitôt qu’ils l’aperçurent. Leur victoire, après quelques heures d’un combat acharné qui entraîna des pertes considérables des deux côtés, fut complète. Les Afghans et les troupes de Djabar Khan ne s’arrêtèrent dans leur fuite que derrière les montagnes de l’Indus, laissant l’armée victorieuse occuper toute la vallée sans opposition. Randjit Singh éprouva la plus grande joie de ce succès. Les villes de Lahor et d’Amritsar furent illuminées pendant trois nuits. Moti Ram, fils du dernier ministre Mokham Tchand, fut nommé gouverneur de la vallée, on lui donna un corps d’armée considérable pour réduire Darband et d’autres places fortifiées avec ordre de ne rien épargner pour décider les chefs de Pountch et de Radjaori à faire leur soumission.