Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/237

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sonne de Hari Singh de Naloua, djagirdar sikh, qui, à cheval et sans autre secours que celui de ses mains, avait tué un tigre ; cet exploit lui avait coûté son cheval.

Dans cette saison la cour de Lahor reçut deux visites : l’une de l’ex-radja de Nagpour Moudadji Bhousla, appelé le plus souvent Apa-Saheb ; il s’était échappé en fugitif et à l’aide d’un déguisement après la campagne où fut pris Asirgarh et se décida la chute définitive du dernier prince Mahratte qui essaya de résister par les armes à la suprématie de l’Angleterre dans l’Hindoustan. Le fugitif séjourna pendant quelque temps à Amritsar, tandis que Randjit Singh était avec son armée dans le sud-ouest, mais au retour de ce prince il reçut ordre de quitter la capitale et les terres de la domination sikhe. Il alla chercher un asile dans les montagnes auprès du radja Sansar Tchand. Là ayant noué quelques intrigues avec les prinçes de Caboul réfugiés à Loudiana, il dut, sur l’ordre du radja, quitter sa cour. Il se dirigea sur Mandi où le chef Ishari Sein lui accorda sa protection. Le gouyernement britannique, tout