Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/250

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discipline et de la tenue de l’armée[1]. Les officiers français furent d’abord sous les yeux de Randjit Singh attachés aux troupes qui occupaient la capitale, et M. Allard reçut ordre de former un corps de dragons disciplinés et équipés comme la cavalerie européenne. Ces officiers par leur conduite gagnèrent plus tard la confiance du radja ; et plusieurs autres, particulièrement M. Court[2], élève de l’École Polytechnique de Paris, les suivirent et vinrent se joindre à eux. M. Ventura est maintenant (1833) à la tête d’un corps de 10,000 hommes et revêtu d’un commandement particulier et important dans le Moultan ; il a su établir une confiance entière, une intelligence parfaite entre lui et ceux qui servent sous ses ordres. Mais

  1. Le général Allard se défend vivement d’un tel mauvais goût et d’une impolitesse que l’accueil amical qui leur fut fait rendrait inexcusable.
  2. Aujourd’hui commandant d’un corps d’infanterie et d’artillerie sur l’Indus. Voir ce que dit M. Burnes de cet estimable officier, qui a honoré le nom francais dans l’Inde autant par son savoir que par son caractère personnel. Vol. I. Passim. Vol. II, pages 16, 30, 52 et suivantes. Paris, 1835.