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tion s’éleva de savoir si Koutab-oud-din de Kasour pouvait être reçu sous la protection anglaise, comme propriétaire de Mandot et Ramnawala, sur la rive gauche du Satledj. Les relations de vassalité qu’avait eues ce chef avec Randjit Singh, pour ces mêmes terres, comme pour ses autres possessions, déterminèrent le gouvernement anglais à lui ôter l’espoir d’être reçu sous la protection anglaise comme chef indépendant. Une malheureuse tentative de Bir Singh, ex-radja de Nourpour, dans les montagnes, pour recouvrer le territoire dont il avait été dépossédé en 1816, tel est le seul événement intéressant de l’année. C’est aux infirmités de Randjit qu’il faut attribuer l’inactivité de l’armée sikhe ; ses souffrances s’accrurent à tel point que vers la fin de l’année il demanda au gouvernement anglais de lui adresser un médecin ; le docteur Andrew Murray fut envoyé de Loudiana pour se rendre auprès de Son Altesse (his Highness).

Au commencement de l’année 1827, le réformateur Seïd Ahmed releva le grand étendard de Mahomet dans les montagnes habitées par