Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/270

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l’Hindoustan et annonça son intention de dévouer sa vie au service de sa religion en faisant une sainte guerre d’extermination aux Sikhs infidèles. Quelques fanatiques se joignirent à lui et des secours d’argent lui arrivèrent de toutes les parties des possessions anglaises. Ainsi armé et préparé, il parvint jusque dans les montagnes, près de Peshaver, et leva le Djindha de Mahomet, comme nous l’avons dit, chez les Musulmans Youssoufzis. Le caractère redoutable d’une insurrection si fortement organisée força Randjit Singh à envoyer des forces condérables au-delà d’Attak, pour protéger Kheïrabad et défendre ses intérêts dans le pays. Au mois de mars 1827 le Seïd, à la tête d’une innombrable armée irrégulière, osa attaquer l’armée sikhe, qui était commandée par Boudh Singh Sindouvali, et avait élevé des ouvrages pour se fortifier dans ses positions. La discipline des Sikhs, la supériorité de leurs armes leur assurèrent une victoire aisée, et le Seïd, complètement battu, se retira, avec les siens, dans les montagnes, d’où il fit une guerre de surprises et d’embuscades, dirigée