Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/290

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 268 —

en retour de celle qu’il avait envoyée à Sa Seigneurie et composée comme celle qu’il avait adressée à lord Amherst. Elle avait été reçue par lord William Bentinck en avril peu de temps après son arrivée à Shimla. Elle se composait de Dewan Mouti Ram, fils de Mokkam Tchand, Hari Singh Serdar, le faquir Aziz-oud-din en était le secrétaire. Ces personnages avaient été traités par le gouverneur-général avec beaucoup de distinction, et on avait promis en retour, ou plutôt on avait désigné, une ambassade de quelques-uns des principaux officiers de la suite de Sa Seigneurie. L’entrevue des chefs des deux puissances devait priver Randjit Singh du plaisir de la recevoir. Deux cas en effet allaient se présenter, ou le temps manquerait, car le voyage projeté du gouverneur-général à Adjmir et daus le Radjpoutana exigeait, si l’entrevue devait avoirlieu, que ce fût avant la fin d’octobre, ou bien, si une ambassade officielle était envoyée immédiatement avant l’entrévue, elle aurait pu paraître aux yeux du monde destinée à prier et engager le prince sikh à se rendre à cette entrevue, tan-