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Ce chiffre n’est pas loin de celui assigné dans les livres du gouvernement mogol pour le produit du souba de Lahor ; et si l’on considère que le Cachemir et le territoire au sud du Satled y est compris, la correspondance du total fait bien présumer en faveur de l’exactitude de cette estimation, car la province ne peut pas produire sous les Sikhs autant qu’au temps paisible de l’empire mogol.

Randjit Singh a depuis quelques années amassé un trésor, et le fort de Govindgarh, bâti par lui et placé dans une excellente position, est le lieu principal de ses dépôts. Le capitaine Murray, d’après les meilleurs renseignemens qu’il put rassembler, qui doivent cependant être imparfaits et vagues, estime que la valeur des richesses accumulées par Randjit Singh tant en monnaie qu’en bijoux, chevaux, éléphans ne doit pas s’élever à moins de dix crores de roupies ou environ dix millions de livres sterlings (250,000,000 fr.) ; quelques personnes portent cette estimation beaucoup plus haut,

    l’état de Lahor à environ cinq crores de roupies ou 125, 000, 000 fr.