Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/346

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site de cérémonie à un ami éloigné ou un pélerinage, le mahourat, ou instant favorable pour le départ ou le retour doit être prédit par un pandit (et le pandit est, de son côté, guidé par les djomers, ou vents selon le point du compas d’où ils soufflent). Pour éloigner les fâcheuses conséquences qui résultent de pronostics funestes du de rêves sinistres, la charité est recommandée et en général pratiquée dans ces occasions par les hommes riches. Ces superstitions et cent autres préjugés absurdes viennent prendre place dans les affaires les plus solennelles de l’état. C’est une pratique ordinaire à Randjit Singh, lorsqu’il médite quelque entreprise importante, de faire placer sur le Granth Sohil (livre sacré des Sikhs) deux billets sur l’un desquels est écrit la promesse d’une

    parce qu’en quittant Karnal, où le vol avait été commis, ils avaient entendu un chacal hurler à leur droite. Les dessasoul ou mauvais jours sont samedi et lundi, si le vent souffle de l’est, dimanche et vendredi si de l’ouest ; mardi et mercredi si du nord ; jeudi si du sud. Si le vent souffle du côté opposé, ce sont des jours siddh djôg ou heureux. (Note de l’auteur.)