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sont appelés chefs malwa. Les trois premiers ont pour ancêtre commun Phoul, qui était tchoudari d’un village près Balenda, et c’est de lui qu’on les nomme quelquefois collectivement Phoulkians. L’aïeul du bhaï de Keïthal ayant rendu quelques services à un gourou sikh, reçut le titre de bhaï ou frère, comme marque de distinction particulière. La personne des bhaïs a toujours été un objet de respect pour leurs serviteurs.

La succession réelle au personnelle à la propriété, a lieu chez les Mandjhis Singhs par le mode Bhaïkand on Tchoundaband. Le premier mode consiste dans le partage égal entre les fils de toutes les terres, forts, fiefs et objets mobiliers. Dans quelques circonstances, une double part est assignée au fils aîné, à titre de khartch-serdari, cormme cela se pratique dans la loi de Moïse[1]. Le tchoundaband consiste dans un partage égal, entre les mères pour les enfans mâles à qui elles ont donné naissance[2].

  1. Deutéronome, chap. XXI, v. 15, 16 et 17.
  2. La pratique du Tchoundaband est conforme à la loi indienne. Veïara dit : « S’il y a plusieurs fils issus de