Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/357

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çoivent un djagir pour subvenir aux frais de leur existence.

Les familles mahométanes établies dans les états sikhs qui ont été assez heureuses pour conserver leur fortune et l’ombre du pouvoir, rejettent les dispositions de leur légistateur, et se conduisent d’après des coutumes particulières. C’étaient les lois indiennes et mahométanes, telles qu’elles sont rapportées par le shara et le metakshara, qui réglaient l’héritage de la propriété territoriale. Très peu, si même il en était quelqu’une, des principautés de l’Inde devaient subsister dans leur intégralité, c’était le partage par égalité qui les régissait et amenait comme résultat l’extinction des grands états et l’anéantissement du pouvoir des chefs.

Lorsque la contrée conquise par les Sikhs eut été partagée comme elle est actuellement, les premières divisions par districts, telles que les avaient établies les empereurs de Delhi et telles que les rapportaient les kanoungos, ou livres de la loi, furent complètement effacées ; de vives discussions s’élevèrent relativement aux limites de chaque village et aux terrains