Page:Orsier - Henri Cornelius Agrippa.djvu/132

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
131
SA CORRESPONDANCE

tretenu plus longuement à ce sujet mais j’ai su soit par votre lettre, soit de Catandre lui-même, que vous n’aviez pas reçu la mienne. Je vous en parlerai en temps et lieu. Qu’il vous suffise de savoir à présent que l’illustre Prince-Électeur, Archevêque de Cologne, qui est très amateur de vos écrits, qui vous aime, vous chérit, vous vénère uniquement, aspire à votre amitié, veut vous voir et vous entendre personnellement. Il m’a prié de vous écrire, de vous demander si vous ne pourriez pas venir cet été passer quelques jours auprès de lui, soit à Bonn, soit à Cologne. Il fera tout son possible pour que vous n’ayez pas à vous repentir de ce voyage. Dites-moi ce que vous voulez faire à ce sujet. Je ne sais qu’une chose, c’est que, si vous venez, vous trouverez en lui un Prince d’une âme vraiment chrétienne et à l’aide duquel vous pourrez faire beaucoup pour la prospérité de la république chrétienne et pour la tranquillité publique.

Adieu. Écrit à la hâte.

fin