Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/107

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sans rasior judiciaire cl de pai laite compagnie, l'jdiii Palmé se décida. Dans ( ti Ih'chifi <Vexcoinniuiiiâs, Léon Hloy nous montre les difïicultés (|u'il fallait vaincre pour obtenir de la mauvaise volonté des ven- deurs un exemplaire de Tcenvre admiiable de cet écrivam compromeltant. dépendant la beauté des poèmes triomplia. \erlaine. leconnu par les poètes comme l'un des maîtres de l'heure présente, se vit entouré d'admirateurs ; Ch. Morice, Uetté, Ernest Raynaud, Moréas, Gazais, Gabriel Vicaire, Uacliildc, Laurent Tailliade, et la jeunesse racclamait. 11 fit une série d'études sur les Poètes maudits qui l'ut son entrée dans la maison de Vanier. l'éditeur fidèle des décadents et des symbolistes. Il ne le quitta point depuis, malgré les discussions que lui-même a décrites dans un sonnet délicieux à M"*' Vanier. G 'était en iSSi. La même année parut Jadis et Naguère où, transplanté en plein centre littéraire, Verlaine est tout à la littérature et s'y jette avec l'en- thousiasme versatile de son âme. De là date son Art poétique :

Df la musique avant toute chose Et pour cela prélère 1 Impair,

de quoi l'on a tant abusé, et le fameux sonnet : Je suis l'Empire à la fin de la décadence,