Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/115

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Ce quil Tallail lui dcMnandcr, c était le sens de la nature, si Ni\aee et si fraîehc dans son pays lorrain

Où la iiivrlille est noire au pleil (lu cliène vert,

v[ ([lie l'on pouvail liansposer dans tontes les gammes et dans tous les sites. Qui, jamais, a trouvé sous sa plume des paysages comme celui-ci, vu pendant sou séjour forcé en Belgique ?

L'échelonnement des haies Moutonne à l'inlini, mer Claire dans le brouillard clair Qui sent bon les jeunes baies'.

Des arbres et des moulins Sont légeis sur le vert tendre Où vient s'ébattre et s'étendre L'agilité des poulains.

Dans ce vague d'un dimanche Voici se jouer aussi De grandes brebis, aussi Douces que leur laine blanche.

Tout à l'heure déferlait L'onde roulée en volutes De cloches comme des flûtes Dans le ciel comme du lait.

Voilà ce qu'il fallait sentir, et qu'aucun dictame ni cinname, ni mol convenu ne rendrait rinfinie dou-

I . Romances sans paroles : Paysages belges.