Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/120

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— -5^ LE SYMBOLISME ^ —

maître qui se montre à eux sous des apparences si simples :

Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquilles, Vers les hommes des grandes villes. Ils ne m'ont pas trouvé malin ^ ,

et qui leur montre la nature, non plus comme un temple impassible, mais comme un être vivant, plein de voix et de caresses

Sous le soleil, tranquille autour des moissons mûres, Et qui travaille encore imperturbablement A gonfler, à sucrer là-bas, les grappes sures ■^.

Car, contrairement à ce que pensèrent tant de par- tisans du délire, tout n'est qu'ordre et travail en ce monde, et si les lys des champs ne filent ni ne tissent, leurs fleurs en étoiles ont, aux yeux de Dieu, un tra- vail dont l'utilité ne nous est pas révélée, mais qui n'en existe pas moins.

I. Gaspard Hauser chante... 1. Sagesse.