Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/129

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empli de frais cl Itle/ncs éclats, une Jlcnc (jiii nie dit son nom.

(( Je ris au wnsscrjali «fui s'échevèle à travers les supins : à la cime anjentcc je reconnus la déesse.

(( Alors je levai un à un les voiles. Dans Vallée en a( filant les liras. Par la plaine oiije F ai dénoncée au coq. A la (jrand ville, elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et, courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.

(( En haut de la route, près dun bois de lauriers, je tai entourée avec ses voiles amassés et j'ai senti un peu de son imme/ise corps. L\iube et V enfant roulèrent au bas du bois.

(( Au réveil, il était midi. »

Ceci, c'est la pure hallucination du poète, dans 1 antliropomorpliisme ingénu des contes de fée, mais avec quelle ardeur violente et quelle délicieuse puis- sance d'imagination ! Ces minutes de joie sont rares. L'amertume de cette enfance mal aimée re- vient et détruit la flamme. Y a-t-il rien au monde de plus triste que ce rêve d'enfant, si brusquement cassé :

(( Au bois, il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir.

« Il y a un horloge qui ne sonne pas.

(( // y a une fondrière avec un nid de bétes blanches.

<( Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte.