Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/186

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sainte et définitive des époux, la joie du père qui sent autour de la maison les mânes chéris se réjouir à la venue du premier-né. C’est l’âme véritable de « France la doulce », ce foyer reconstitué selon des rites immuables, et la Nature maternelle et l’orageuse Mer à qui la Volonté la plus forte a fixé des bornes précises, se rejouissent obscurément de voir les poètes, cette conscience d’un peuple, revenir à la Vérité, à l’Ordre, sans lequel le Rythme ne peut être, à cette attraction équilibrée sans laquelle rien ne serait, à la Loi par qui se meuvent les étoiles.