sujet traité par la théorie de Dalton d’une façon plus générale.
Enfin Berzélius soumit à une vérification rigoureuse l’hypothèse de Dalton en ce qui concerne le rapport des poids pour les combinaisons chimiques, et cette vérification fut aussi favorable qu’on pouvait l’espérer : toutes les analyses pouvaient être exprimées par des poids atomiques déterminés, et Berzélius qui, au début, avait opposé des critiques très vives à l’hypothèse très hardie de Dalton, devint alors son plus chaud partisan, et c’est lui qui la répandit avec le plus de succès.
Berzélius étendit d’une façon tout à fait générale la conception atomique des combinaisons chimiques. Il représenta simplement la composition des corps par des formules dans lesquelles les atomes des éléments étaient désignés par les initiales de leur nom latin, et affectés de coefficients qui indiquent le nombre des atomes dans chaque combinaison : pour faire accepter la conception atomique, ce moyen nouveau fut irrésistible. Depuis lors, tout le développement de la chimie s’est fait dans le sens de l’hypothèse atomique, et ces vues sont aujourd’hui si familières à tous les chimistes qu’il est la plupart du temps très difficile de séparer les faits expérimentaux, à l’expression desquels sert l’hypothèse, des formules qui résultent de l’existence supposée des corpuscules indivisibles. Il faut reconnaître que l’hypothèse atomique s’est