La standardisation est un concept général. Elle peut porter sur la forme des objets, leurs dimensions, la qualité des matières premières, les opérations et l’exécution en général, les conditions d’agréation et de réception ; les rapports et usages entre personnes et entre groupes, les conditions d’emploi et de sécurité. Trois directions, trois objets en général et non pas limités à la seule standardisation : 1° La fixation des dimensions. 2° La standardisation ne peut se faire et se répandre que si elle est le résultat d’un accord entre les différents groupes d’intéressés. (Il y a une association internationale de standardisation). 3° Les standards ne peuvent pas être des règles immuables qui entravent le progrès, mais au contraire, il faut les reviser périodiquement pour les mettre au niveau.
L’idée de la standardisation évolue. Au début il s’agissait des étalons fondamentaux de poids et mesures. Plus tard d’objets matériels. Maintenant la notion commence à s’élever à des opérations et même à des situations sociales très complexes (types, normes, unités prises comme mesure ou comparaison).
Par extension, les standards sont trois choses : 1° des
types physiques arrêtés conventionnellement pour faciliter
le rapprochement et la combinaison de pièces dans
des ensembles ; 2° les types les plus perfectionnés possibles,
indépendamment des ententes conventionnelles à
leurs égards ; 3° les critères intellectuels de la valeur des
choses ou des moyens de découvrir la vérité.
La formule générale d’organisation de l’action peut s’établir ainsi : dans le But (A) — selon le Plan (B) — d’après une Méthode (C) — conformément à la Documentation (D) — avec comme Matériaux (choses matérielles et immatérielles) (E) — par le moyen d’Opérations et Travaux (F) — aidé d’instruments et Machines (G) — dans un Lieu (H) — et un Champ d’action (I) — les Agents en coopération (J) — groupés dans l’Organisme (K) — sous l’Autorité d’un commandement (L) — et