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plémentaire y produit un centre d’attraction. On calcule ensuite le temps de chute d’un élément attiré par cette masse supplémentaire. Il s’en suit qu’une différence de densité assez faible entre deux régions de l’espace peut y produire une grande différence d’évolution. Un atome de plus suffit pour former un soleil. (A. Véronnet.)

Astrologie. — L’astronomie primitive fut empreinte d’astrologie. Se pénétrant de nos jours d’esprit scientifique, accueillant les théories et les méthodes des Chaldéens, des Égyptiens et aussi des Indiens et des Chinois, l’astrologie a repris certain crédit.

Elle se fonde sur la fréquence statistique de correspondances constatées entre le ciel de naissance et le caractère des individus ou les événements de leur vie. (Ptolemée, Saint Thomas, Kepler, Morin et autres se sont prononcés dans ce sens.)[1]

Astrodynamique. — L’astrodynamique se définit par l’étude scientifique en dehors de tout occultisme des influences astrales sur l’homme, sur les sociétés, sur les événements et sur l’histoire du monde en général. Déjà on distingue :

1° l’étude des taches solaires et leur coïncidence avec certains événements caractéristiques intéressant directement ou indirectement les hommes : tremblements de terre, orages magnétiques, bonnes ou mauvaises récoltes, suicides, guerres, etc. ; 2° l’astrophysique : on étudie des forces cosmiques dans le domaine de la physique avec incidence humaine ; ex. les rayons ultra X, d’une puissance extraordinaire émanant du système stellaire, influence des planètes sur les métaux ; 3° l’influence largement hypothétique et chimérique des astres sur l’hérédité, la destinée, les probabilités (cosmobiologie, astrologie).

À priori contre la définition de l’astrodynamique, il

  1. Paul Choisnard. Les précurseurs de l’astrologie scientifique et sa tradition. 1930.