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Page:Ourliac - Nouvelles.djvu/235

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Enfin le feu fut éteint ; mais frère Paul reconnut qu’il avait terriblement endommagé le vêtement dont il parlait. Il tâcha d’accommoder les pans de son habit de manière à dissimuler le dégât.

— Je veux croire, dit-il, qu’on fabrique aujourd’hui de bonnes culottes, et, par malheur, c’est ce que je suis en mesure d’expérimenter.

— Aye ! aye ! aye ! cria l’oncle Scipion.

— Tout n’est-il pas éteint ? demanda frère Paul.

Il regarda l’oncle Scipion, qui devenait fort pâle, pâlit à son tour, et cria comme lui : Aye ! aye ! en se tenant le ventre.

— Eh ! quoi donc ? dit le voyageur en portant ses yeux de l’un à l’autre.

— Ouf ! le ventre ! disait frère Paul.

— Oh ! la tête ! disait l’oncle Scipion.

— Ah ! messieurs, prenez garde ! s’écria le voyageur en les poussant vers chaque portière.

— Qu’est-ce que cela peut-être ? dit frère Paul, je me porte ordinairement si bien.

— J’y suis, répondit le voyageur ; vous avez bu là du vin ?

— Du vin mousseux !

— N’en croyez pas le nom. Vieux style. C’est du poison. On faisait jadis ces vins avec du raisin ; mais ils se fabriquent aujourd’hui avec de la mélasse, de l’eau-de-vie, du jus de pruneaux, je ne sais quoi encore, et de l’acide carbonique.

— Pouah ! fit l’oncle Scipion en remettant la tête à la portière.