Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/215

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LIVRE SIXIÈME AKACIINE METAMORPHOSEE EXAI1A10KEË. 1. Pallas avait prêté une oreille attenlive à ce récit : elle avait applaudi aux chanls des filles d’Aonie et à leur juste courroux. « C’esl peu de louer, se dit-elle. Menions*d’être louées à notre tour, el ne laissons point sans vengeance l’outrage fait à noire divinité. » Dèsce moment elle ne songe qu’à perdre la jeune Méonienne qui rivalisait, disait-on, avec elle dans l’art de travailler la laine. Arachnéne devaitsa célébrité ni au lieu de sa naissance, ni à sa famille, mais à son talent. Son père, Idmon de Colophon, gagnait sa vie en teignant la laine de la pourpre de Phocée. Elle avait perdu sa mère, qui, sortie des rangs du peuple, était aussi obscure que son époux. Malgré son humble naissance, par son industrie Arachné avait acquis de la renommée dans les villes de LIBER SEXTUS ARACHXE IXARAXEAJI MOTATA. I. PrajbueraLdictisTrilonialalibusaurem, CarminaqueAonidum, juslamqueprobaveral iram. Tumsccuin : <cLaudareparumest ; laudemurel ipscc, Numinanecspernisinepcenanoslrasinanms. » Mtcoaiuique animumfatisinlendilÀrachnes, o Quamsibilanificainoncederelaudibusarlis Audier.il.Konilla îoco, necoriginegentis Clara, seâ arlc, fuit.Paterhuiccolophonius ldmon, riiocaicobibulaslingebalniuricelanas. Occidcralmater ; sed et ha, icde plèbe, suoifuc 10 .’Kquavirofucrat.Lydiastamenillaper urbes Quscâicratstudionomenmemorabile, quamvis