Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/214

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200 MÉTAMORPHOSES. de lever sur nous leurs insolentes mains en poussant de grands cris. Mais elles voient des plumes se faire jour à travers leurs ongles, et leurs bras se munir d’ailes. Elles voient, l’une après l’autre, leur bouche se changer en un bec dur. Elles deviennent des oiseaux d’une nouvelle espèce qui vont peupler les forêts. Elles veulent frapper leur sein ; mais leurs bras, en s’agilant, les soulèvent el les tiennent suspendues dans les airs. Métamorphosées en pies, elles remplissent les bois de leur bavardage. Sous cette forme, elles conservent leur ancien caquet, un babil rauque et une incurable démangeaison de parler. » Intenlaremanus, pennasexireper ungues Aspexeresuos, operiribracbiaplumis ; Alteraquealteriusrigidoconcrescere roslro Oravidet, volucresquenovasaccederesilvis. Dumquevoiuntplangi, per bracbiamotalevata1, C75 Aèrependcbanl, nemorumconvicia, pica ?. Nuncquoquein alitibusfacundiapriscaremansil, Ptaucaquegarrulilas, sludiumqueimmaneloquendi.