Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/354

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540 MÉTAMORPHOSES. ment, et l’appellent toujours Lichas. Maistoi, illustre fils de Jupiter, tu abats les arbres du superbe Œla, tu construis un bûcher et lu pr-iesle fils de Poean de recevoir ton arc, ton large carquois et les flèches destinées à revoir Ilion. Par les mains de ce fidèle serviteur, le feu est mis au bûcher ; et, tandis que la flamme le consume, tu places sur le bois entassé la dépouille du. lion de Némée et la massue où ta tête repose avec la sérénité d’un convive assis à un banquet, le front couronné de fleurs, au milieu de coupes pleines de vin. APOTHÉOSE D’HERCULE. IV. Déjà la flamme victorieuse pétillait et de toutes parts embrasait le bûcher : elle attaquail l’impassible héros, qui semblait en mépriser les atteintes. Les dieux tremblaient pour le vengeur du monde. Le fils de Saturne voit leur douleur, et, d’un air joyeux, il leur parle ainsi : « Dieux immortels, vos alarmes me comblent d’allégresse. Je me félicite vivement d’être appelé le père et le roi d’un peuple reconnaissant. Mon fils trouve un nouvel appui Appellantque Liehan.Attu, Jovisinclytaproies, Arboribuscajsis, quasarduagesseratŒle, 230 Inquepyramstruclis, arcuspharetramquecapacem, Begnaquevisurasiterumtrojanasagittas FerrejubésPoeantesatum.Quoflammaministro Subdita, dumqueavidiscoroprenditurignibusagger, Congeriemsilvaînemeaaovelleresummam 255 Sternis, et impositacîavajecrvicerecumbis, Haudah’ovullu, quamsi convivajaceres, Interplenameriredimituspoculasertis. HERCHLIS APOTHEOSIS. IV.Jamquevalens, et in omnelatusdiffusasonabat, Securosqueanus, conlemploremque petebal 240 Flammasuum.Timueredii pro vindicetcrroe. Quosita (sensitenim), loetosaturniusore Jupiteralloquilur : « Nostraesl tiniorisle voluplas, 0 Supcri ! totoquelibensmibipectoregrator, Quodmemorispopulidicorreclorquepaterquc, 245 Et meaprogeniesvestroquoquetutafavorcest.