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MÉTAMORPHOSES

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« regarde les arbres comme autant de divinités. Adieu, mon « époux, el toi, ma sœur, et toi, mon père. Si vous eûtes pour « moi quelque tendresse, protégez mon feuillage contre la serpe « tranchante el la dent des troupeaux. Commeje ne puis m’incli « ner vers vous, approchez-vous de moi, el venez recevoir mes « baisers ; car vous pouvez me toucher encore. Élevez mon fils « jusqu’à moi. Je ne saurais parler davantage. La flexibleeuve « loppe s’étend sur mon cou d’albâtre, el ma tête disparaît sous « la cime d’un arbre. Éloignezvos mains de mon front ; que l’é « eorce, sans voire aide, couvre mes yeux mourants. » Ellecessa au même instant de parler et de vivre. Après celle métamorphose, les rameaux qui venaient de naître conservèrent longtemps un reste de chaleur. » MÉTAMORPHOSE B-’lOLAS ENJEUNEI10MME. VII. Tandis qu’Iole raconte la triste destinée de sa sœur, tandis qu’Alcmène essuie de sa main les larmes de la fille d’Eurytus el qu’elle pleure elle-même, un nouveau prodige apaise leur douleur. Sur le seuil de la porte paraîl Iolas, tel.qu’il fut dans son adoles « Etfruticesomnescorpuspulet essedearum. « Carevaleeonjux, el tu germana, palerque, « Queis, si quaestpielas, abacuitévulnerefalcis, « Apecorismorsu, frondesdefenditenoslras. « Etquoniammihifasad vosincumberenon est, 5S5 « Erigilehueartus, et ad osculanostraveuite, " Dumlangipossum, parvumquealtollitenalum. « Pluraloquinequeo, nainjamper candidamollis « Collaliberserpit, summoquecacuminecondor. « Exoculisremovelemanus.Sinemunerevestro 500 < Coutegatinductusmorientialuminacortex. » Desierautsimulora loqui, simulesse, diuque Corporernutatorami calucrerécentes. » IOLASIXJUVEXEM JIDTATUII. VII. DumquerefertIolefaclummiserabile, dumque Eurytidoslaciymasadmolopollicesiccal 595 Alcmène, fletet ipsatamen.compescuitomneni liesnovaLristitiam.Namlimineconstititalto Pâmepuer, dubiaquelegensIanuginemalas