Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/390

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57G MÉTAMORPHOSES. que son deuil n’ait jamais"defin. Cependantl’excès de ses larmes tarit son sang ; son teint commence à verdir ; ses cheveux, qui flottaient naguère sur son cou d’albâtre, se dressent, se durcissent, et leur cime effilée s’élève vers les cieux. Le dieu soupire et fait entendre ces. tristes accents : « Objet de mes regrets, tu t’associeras aux chagrins des mortels, et tu deviendras le symboledu deuil. » ENLÈVEMENT DEGAXYïÈDE. III. Tels sont les arbres que le chantre de Thrace avait attirés autour de lui. Assis au milieu des hôtes de l’air et des bois, il promène longtemps ses doigts.sur les cordes de sa lyre, el, après avoir essayé des accords différents, il s’exprime en ces termes : « Muse qui m’as donné le jour, que Jupiter soit le premier objet de mes chants. Tout cède à son empire. Souvent j’ai chanté sa puissance. J’ai chanté sur un ton élevé les Géantset les foudres victorieuses qu’il lança dans les champs de Phlégra. Aujourd’hui je veux, sur un ton plus léger, célébrer les enfants Jamque, per immensosegestosanguinefielus, In viridemvcrlicoeperuntmembracolorera ; Et modo, cui niveapendebantfrontecapilli, Ilorridacaisariesfieri, sumptoquerigore Sidcreumgracilispectarecacuminecoelum. UO Ingemuil, trislisquedeus : c tugeberenobis, ï.ugebisquealios, aderisquedolentibus, > ; inquit. IUPTUSGAM’MEDES. III. Taienemusvalesctmlraxcral, inqueferarum Conciliomédiuslurbavoîuerumquesedebat. Utsatisimpulsaslentavitpollicechordas, 14j Et sensitvarios, quamvisdiversasonaront, Concordare modos, hocvocemcarminérupit : « AhJove, Musaparons ; cedunlJovisomniaregno ; Carminanoslramove.Jovisest mibisaipepoteslas Dictaprius.Ceciniplect.rogravioreGiganlas. 150 Sparsaquephlegraiisvictriciafulminacampis. Nuiiropuscsl leviorelyra ; puerosquecanarmis