Page:Ozanam - Œuvres complètes, 2e éd, tome 01.djvu/31

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que chose qui n’est pas elle, qui est plus grand qu’elle, qui ne s’atteint pas par l’analyse, dont on ne se rend pas maître, mais qu’on n’approche pas impunément, qui maîtrise, subjugue, inspire….. Les grandes découvertes de la physique même se sont faites par voie d’inspiration. — Aussi, toutes les fois que la science a été traitée par les poëtes, l’inspiration n’a pas manqué. — Ainsi, quand les prêtres légitimes d’Israël offraient le sacrifice, le feu du ciel descendait : quand c’étaient les prophètes de Baal, l’holocauste s’éteignait sur l’autel préparé. »


C’est peut-être ici le lieu de rappeler qu’Ozanam a fait plusieurs cours sur l’ancienne poésie germanique. Professeur de littérature étrangère, il n’oubliait pas, même pour ses études de prédilection, le devoir de sa chaire, et il y expliqua l’Iliade du moyen âge, les Niebelungen.

Je reviens au plan d’Ozanam et j’en continue l’exposition : je trouve d’abord les notes d’un cours sur l’histoire littéraire de l’Angleterre à partir du sixième siècle, où il est traité avec détail des moines irlandais, des couvents anglo-saxons, de Bède, d’Alfred le Grand. Ozanam avait fait une étude particulière sur saint Thomas de Cantorbéry, comme le prouve un écrit de sa jeunesse, intitulé : Deux Chanceliers d’Angleterre. L’autre chancelier est Bacon.