Page:Ozanam - Œuvres complètes, 2e éd, tome 01.djvu/41

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ris, nous n’y voyons plus rien que de brillant et d’immortel, et nous ajoutons encore un nouveau chapitre à la vie des saints. »

Je ne crains pas que le lecteur me reproche de multiplier les citations. Elles lui font connaître un ouvrage qu’il ne lui sera pas donné de lire, mais que déjà il doit admirer. Voilà comment eût été peint ce grand tableau, dont il reste du moins le dessin général, qui en peut faire juger la composition, et des parties qui montrent ce qu’auraient été les détails et le coloris.

Avant de quitter l’Italie, je dois dire qu’Ozanam a, durant plusieurs années, consacré un certain nombre de leçons à expliquer Dante et à le commenter. Par suite de cette explication savante, une traduction de la Divine Comédie était née, pour ainsi dire, spontanément sous la plume de son interprète ; elle comprenait déjà trente chants de l’Enfer, tout le Purgatoire et six chants du Paradis. Un commentaire sur Dante, entrepris par un homme qui le connaissait si bien, devait être un travail du plus grand intérêt.

L’Espagne ne pouvait être négligée par Ozanam, et il serait arrivé ainsi au treizième siècle par la littérature latine de l’Espagne chrétienne, et par la riche poésie espagnole. Il avait prouvé qu’il connaissait l’idiome castillan en expliquant dans sa chaire le ro-