Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 10.djvu/151

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sur mon exactitude, comme je compte sur votre amitié. Excusez, mon cher ami, la témérité que j’ai eue de vous donner quelques avis ;à vrai dire, ce ne sont point là des conseils, je ne suis pas capable d’en adresser qui que ce soit ce sont des réflexions qui me sont venues, et que je vous confie, pour en faire ce que vous voudrez. Une autre fois, ce sera vous, à votre tour, qui me communiquerez les résultats de votre expérience. Je vous remercie infiniment des beaux vers de Reboul : je les ai lus à plusieurs amis qui les ont admirés, et à ma mère, qui me charge de vous en remercier. Quand je serai à Paris, je vous donnerai quelques nouvelles littéraires : ici, en vacances, je vis comme un Béotien, et je ne travaille presque pas. Adieu, mon bon ami, ne m’oubliez pas.

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