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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 10.djvu/309

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que que chose des temps apostoliques, et que vous avez peut-être suspendue par suite de cette modestie trop grande à laquelle je fais impitoyablement la guerre.

4° Les conférences de Lyon, en perdant deux, de leurs membres qui sont allés habiter des villes voisines, sont revenues à une pensée qui les avait déjà plusieurs fois préoccupées c’est de chercher a rattacher au centre d’association les associés isolés par la fatalité des circonstances. L’utilité de ces liens est incontestable ; ils empêcheraient de tomber ceux qui ont besoin d’être soutenus ils prépareraient de loin des éléments pour former plus tard des conférences nouvelles. Deux jeunes gens de Paris vont se fixer à Lille ou à Montpellier. seuls, ils n’y continuent plus l’œuvre de Saint-Vincent de Paul. L’année suivante, deux vont les joindre, et deux autres l’année d’après : ils seraient assez pour s’associer et travailler ensemble si les deux premiers ne s’étaient pas refroidis et relâchés, si quelques relations avec leurs anciens confrères les eussent retenus, s’ils avaient continué à se considérer comme unis d’intention, de prières, de mérites avec les autres. Voyez donc, vous qui êtes à la source, comment on pourrait en multiplier les canaux. Le besoin est signalé, vous avez à le remplir. Pour nous, il nous a semblé qu’il. serait possible aux membres isolés : 1° de continuer à faire quelque bien dans le lieu de leur séjour;