Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 10.djvu/407

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doute, mais égales peut-être chez d’autres, que par sa manière large et ferme de concevoir un auteur ou un sujet, par la grandeur de ses commentaires et de ses plans, par ses vues hardies et justes, et par un langage qui, alliant l’originalité à la raison, et l’imagination a la gravite, paraît éminemment convenir au professorat public. Seul des candidats, il a fait preuve d’une étude grammaticale et littéraire des quatre langues étrangères indiquées au programme, l’italien, l’espagnol, l’allemand et l’anglais.

« M. Egger, qu’un prix remporté à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, et des services distingués dans les collèges de Paris avaient signalé de plus près a notre attention, est, avant tout, un philologue très-savant et très-habile mais la rapidité de sa pensée, la vivacité de sa parole, et l’immense avantage qu’il a obtenu dans la composition française, qui a fait partie de ce concours, prouvent qu’il est appellé a joindre au mérite de savoir beaucoup, le talent d être écouté.

« M. Berger, esprit plus calme et plus froid, aussi incapable de commettre une faute de goût que de se tromper dans l’interprétation d’un texte difficile, porte à un degré singulier la netteté et la précision du langage on ne peut appliquer aux lettres avec plus d’art et d’élégance la rigueur des études philosophiques.

« C’est ainsi que le concours qui vient de commencer sous vos auspices une ère nouvelle pour les facultés, ne sera peut être pas surpassé de longtemps. » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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