Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 10.djvu/406

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pour vous annoncer que le mardi de l’autre semaine, j’irai profiter encore vingt-quatre heures de votre hospitalité, pour causer cœur à cœur comme j’en ai besoin. Alors, mieux qu’à présent, je pourrai vous dire combien me touchent les sollicitudes que vous me témoignez ; et en pensant à nos amis, a nos communes espérances, et à nos devoirs, nous reprendrons un peu de courage pour les choses sévères que la situation présente de la patrie et de l’Église impose aux plus faibles de leurs enfants.

                     ____________


Il sera intéressant pour le lecteur de trouver ici un extrait du rapport adressé au ministre de l’instruction publique par M. Victor le Clerc, doyen de la Faculté des lettres et président du concours d’agrégation

« 3 octobre 1840.

« Monsieur le ministre,

« Trois concurrents ont paru prendre dès l’abord, dans ces diverses épreuves, une supériorité qui leur a été quelquefois disputée vivement, mais qu’ils ont cependant presque toujours conservée.

« M. Ozanam, déjà connu, comme ses deux rivaux dont les noms suivent, par les plus honorables épreuves devant notre Faculté, a semblé aux juges mériter le premier rang, moins par ses connaissances classiques, fort étendues sans