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XI
A M. ERNEST FALCONNET.


Paris, 10 février 1852.

Mon bon ami,

….Ta lettre m’a causé un bien vif plaisir, c’est une si douce chose que d’amicales causeries. J’ai vu que tu persévères dans les voies de la philosophie catholique et que tu te prépares à en être un jour le digne défenseur. C’est bien. Nos rangs sont plus nombreux que nous ne le croyions. J’ai trouvé ici des jeunes hommes, forts en pensées et riches en sentiments généreux, qui consacrent leurs réflexions et leurs recherches à cette haute mission qui est aussi la nôtre. Chaque fois qu’un professeur rationaliste élève la voix contre la révélation, des voix catholiques s’élèvent pour répondre. Nous sommes unis plusieurs dans ce but. Déjà deux fois j’ai pris ma part de ce noble labeur en adressant mes objections écrites à ces messieurs. Mais c’est principalement au cours de M. X… que nous avons réussi. Deux fois il avait attaqué l’Église, la première en trai-