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LETTRES DE FRÉDÉRIC OZANAM

nous paraîtra comme une troupe d’élite à la suite de laquelle il nous faut marcher, sous peine de désertion. Ne voyez-vous pas ces miniers de confrères de Saint-Vincent de Paul, qui nous entourent, nous entraînent dans leurs rangs, et qui nous forceront à la fin de faire notre salut ? Donnez-moi de vos nouvelles. Faites-moi savoir où en est la question de votre avancement. Enfin nous reverrons-nous aux fêtes de Pâques, comme vous nous permettiez de le croire ? Pardonnez si ma lettre est si courte, après avoir été si tardive. Ma leçon d’après-demain me presse. Mais dans le silence comme dans l’absence, croyez que vous êtes toujours présent à la pensée de votre ami.

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