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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/482

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gagne à se retrouver militante, et que, malgré les défections à jamais regrettables de quelques mauvais chrétiens, le protestantisme et le mazzinisme nous rendent le service de réveiller notre sœur qu’on croyait morte et qui dormait. J’ai trouvé dans la même ville le P. Marchese, l’auteur des Vies des artistes dominicains, et j’ai reconnu avec un grand orgueil pour notre cause commune, que cet admirateur de l’art catholique réprouvait de toutes ses forces la croisade prêchée contre l’antiquité. Je finis impoliment ce billet que j’insère dans une lettre à notre excellent ami Ampère. Comment né pas manquer à toutes les convenances dans un pays où l’on taxe au double les correspondances sous enveloppes ? Cependant il me reste —encore la place de vous souhaiter une année plus douce que la dernière, et des consolations mesurées à vos peines passées..

Votre bien dévoué et reconnaissant.

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