« génies, qui voulaient lui donner cette compagne, « ont pris soin de la charger de leurs présents, « ils l’ont couronnée de toutes les grâces ; ne nous « étonnons plus que ce superbe ait capitulé. M -Sérieusement, cher ami, nous nous réjouissons de deux choses. D’abord vous, épousez une personne que vous aimez, et je crois que Dieu bénit l’amour chrétien. Ensuite vous vous alliez aux plus honorables familles, et pour tout dire, à des noms dignes du vôtre. La Providence vous réservait cette récompense d’une vertueuse jeunesse, courageusement conduite à travers les périls que vous causaient l’activité même de votre vie et l’agrément de votre esprit. Vous méritiez de rencontrer tôt ou tard une de ces âmes, dont la compagnie fait l’honneur et le bonheur de notre destinée. De telles rencontres ne sont pas communes ; et ceux là seuls. qui en connaissent la douceur ont le droit d’en parler. C’est pourquoi je vous félicite, mon cher ami, et je me réjouis comme d’un heureux augure de ce nom d’Amélie que vous donnerez à votre compagne.
Est-ce notre exemple aussi qui vous a fait choisir un 25 pour vos noces ? Le 25 porte bonheur. Du moins dans notre déplaisir de ne pouvoir vous accompagner à l’autel, nous prierons tendrement pour vous ce jour-là. Nous vous avons toujours beaucoup aimé et comment n’aurions-nous pas aimé, vous d’abord pour vous-même, puis le fils