et les viviers creusés dans le roc ; les portiques, sous lesquels erraient les cénobites enveloppés de leur pallium enfin le travail commun, et la bibliothèque enrichie de manuscrits qu’on allait recueillir jusqu’en Afrique. C’est là qu’il fonda une école plus féconde et plus durable que les bruyants auditoires des grammairiens et des rhéteurs, et qu’au lieu de la faveur des princes et des applaudissements de la foule, il donna aux études d’autres soutiens qu’elles n’avaient pas connus, la prière, le silence, et la pensée du devoir. C’est toute l’inspiration de son traité des Institutions divines et humaines où après avoir tracé le plan de l’enseignement théologique tel qu’il s’était proposé de le faire fleurir à Rome, a l’exemple des écoles chrétiennes de Nisibe et d’Alexandrie, il établit la nécessité des lettres profanes pour l’interprétation des textes sacrés. « Car, dit-il, les saints Pères « n’ont point méprisé les sciences, et Moïse, le très-fidèle serviteur de Dieu, fut instruit de toute la sagesse des Égyptiens. » Et considérant que, dans les Écritures, comme chez les commentateurs, beaucoup de vérités sont exprimées par des figures et peuvent s’entendre par la grammaire, par la rhétorique, par la dialectique, par l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie, il consacre une seconde partie a traiter des sept arts libéraux. Ce serait le lieu d’analyser un écrit destiné a devenir le code de tout l’enseignement mo-
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