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Page:Pécontal - Ballades et légendes, 1846.djvu/264

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Ce qu’elle a dit, je l’ai bien entendu ;
Mon cœur le sait, je cours l’ouïr encore
Près de l’oiseau qui chante un bien perdu,
Et le lever d’une éternelle aurore. »

Paul a parlé : tout son corps palpitant
Soudain se glace ; il pâlit, il chancelle ;
En vain son œil s’anime et, par instant,
Semble jeter encor quelque étincelle ;

Il tombe en poudre ! Et ce mot solennel :
Éternité ! dans le cloître s’enfonce ;
L’écho des morts y mêle sa réponse,
Et tous les temps confessent l’Éternel !