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Page:Pécontal - Ballades et légendes, 1846.djvu/263

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Ce temps si long, oui, mon Dieu, ces cent ans,
Se sont passés ainsi que quelques heures ;
Et que sera-ce, alors que tous les chants
Diront ta gloire aux célestes demeures !

Éternité ! bonheur rempli d’appas ;
Profond mystère, et pourtant si facile,
Quand dans nos sens l’âme ne s’endort pas,
Et qu’elle observe, ô mon Dieu, ta vigile :

Non, mon esprit ne doit plus, dès ce jour,
Se consumant dans les ardeurs du doute,
Craindre l’espoir de l’éternel séjour,
Car une voix a chanté sur ma route ;