DES SAINTS INNOCENTS
Et derrière ces beaux vaisseaux de haut bord les Ave
Maria S'avancent comme des galères innocentes, comme de
virginales birèmes. Conune des vaisseaux plats, qui ne blessent point
l'humilité de la mer. Qui ne blessent point la règle, qui suivent, humbles et
fidèles et soumis au ras de l'eau. Notre père qui êtes aux deux. Évidemment quand un
homme a commencé comme ça. Quand il m'a dit ces trois ou quatre mots. Quand il a commencé par faire marcher devant lui ces
trois ou quatre mots. Après il peut continuer, il peut me dire ce qu'il voudra. Vous comprenez, moi, je suis désarmé. Et mon fils le savait bien. Qui a tant aimé ces hommes. Qui avait pris ^oût à eux, et à la terre, et à tout ce qui
s'ensuit. Et dans cette flotte innombrable je distingue nettement
trois grandes flottes innombrables. (Je suis Dieu, je vois clair). Et voici ce que je vois dans cet immense sillage qui
commence par cette pointe et qui de proche en proche
peu à peu se perd à l'horizon de mon regard. Ils sont tous l'un derrière l'autre, même ceux qui
débordent le sillage Vers ma main gauche et vers ma main droite. En tête marche la flotte innombrable des Pater Fendant et bravant le flot de ma colère. Puissamment assis sur leurs trois rangs de rames.*
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