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Page:Pétrone - Satyricon, trad. Héguin de Guerle, 1861.djvu/103

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roger le concierge. — Quelles sont, lui dis-je, ces peintures que je vois au centre du portique ? — L’Iliade et l’Odyssée, me répondit-il ; sur la gauche, vous voyez un combat de gladiateurs.


CHAPITRE XXX.

Nous n’avions pas le temps d’examiner à loisir toutes ces curiosités. Déjà nous étions arrivés à la salle du festin, à l’entrée de laquelle se tenait l’intendant de la maison, recevant des comptes : ce qui m’étonna le plus, ce fut d’apercevoir, sur le chambranle de la porte, des faisceaux surmontés de haches, et dont l’extrémité inférieure se terminait par une espèce d’éperon de galère en airain, sur lequel était écrit :

À GAÏUS POMPÉE
TRIMALCHION SÉVIR AUGUSTAL
CINNAME SON TRÉSORIER.

Cette inscription était éclairée par une double lampe suspendue à la voûte. J’aperçus aussi deux tablettes attachées aux deux battants de la porte ; l’une, si j’ai bonne mémoire, portait ces mots :

LE III, ET LA VEILLE DES CALENDES DE JANVIER,
GAÏUS NOTRE MAÎTRE SOUPE EN VILLE.