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Page:Pétrone - Satyricon, trad. Héguin de Guerle, 1861.djvu/11

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AVERTISSEMENT


DU TRADUCTEUR


Les amis des lettres classiques connaissent la traduction en vers du poëme de la Guerre civile de Pétrone, par M. de Guerle, mon beau-père, et ses imitations des autres morceaux de poésie que renferme le Satyricon.

Ces jolies pièces perdaient beaucoup de leur prix à être ainsi isolées du roman satirique où Pétrone les a si heureusement semées, et où elles répandent tant de charme et de variété. Le désir de les replacer dans leur cadre naturel est ce qui m’a engagé à faire cette traduction.

Ce qui, surtout, m’encourageait dans cette entreprise, c’est la médiocrité de toutes les traductions du Satyricon publiées jusqu’à ce jour. En effet, sans parler de celle que l’on doit à la plume infatigable de l’abbé de Marolles, la plus mauvaise, peut-être, de toutes celles qu’il a faites, et ce n’est pas peu dire, Nodot et Lavaur, tous les deux bons latinistes, en s’imposant